© Niels Ackermann / Lundi13

 

Sidonie Bougamont

Sidonie Bougamont entre à 14 ans à la prestigieuse école Yehudi Menuhin à Londres, dans la classe de Natasha Boyarskaya. Elle y donne ses premiers concerts en soliste (notamment à Buckingham Palace pour la famille royale), en musique de chambre (Wigmore Hall), et en orchestre sous la direction de Sir Yehudi Menuhin, dans divers festivals.


Elle poursuit ses études aux États-Unis, où elle obtient le diplôme d’Artiste sous la tutelle de Mauricio Fuks à l’Université d’Indiana à Bloomington. Durant son séjour américain, elle bénéficie des conseils de grands maîtres de la musique de chambre tels que Menahem Pressler, János Starker, György Sebök, et Leonard Hokanson.


De retour en France en 1999, elle est admise au cycle de perfectionnement du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans les classes d’Olivier Charlier et de Jean-Jacques Kantorow. Lauréate du Prix du Président au Concours International Yehudi Menuhin de Boulogne-sur-Mer en 1998 et demi-finaliste du Concours International Long Thibaud en 1999, elle est ensuite invitée à se produire dans des festivals européens prestigieux tels que le Festival de Gstaad, le Festival d’Aldeburgh en Angleterre sous la direction de Joseph Silverstein, ainsi qu’à Radio France à Montpellier et au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.


Passionnée de musique de chambre, elle fonde en 2000 le trio avec piano ‘Novalis’, qui attire l’attention au Concours International ARD de Munich (demi-finaliste en 2002) et rejoint ProQuartet à Paris. En 2011, elle intègre le Quatuor Isasi, avec lequel elle enregistre deux quatuors d’Andrés Isasi pour Naxos International, puis joue au sein du Quatuor de Genève de 2013 à 2019.


Outre ses engagements de soliste et de chambriste, Sidonie Bougamont fonde le festival de musique de chambre Festiv’Ascension en Valais, une région qui lui est très chère. Ce festival favorise l’échange intergénérationnel avec le public en réunissant de jeunes talents et des musiciens internationaux.


Elle occupe par ailleurs le poste de violon solo de l’Orchestre Philharmonique de Nice de 2002 à 2006 et est, depuis 2008, cheffe d’attaque des seconds violons de l’OSR.


Sidonie Bougamont joue sur un violon de Nicolo Gagliano de 1761.

 

Damien Bachmann

Issu d’une famille de musiciens et né à Genève, Damien Bachmann est l’un des clarinettistes les plus célébrés de sa génération. Lauréat de plus de vingt concours nationaux et internationaux, il s’est produit sur les plus grandes scènes d’Europe et d’Asie. Ses prestations et son jeu sont régulièrement salués par la presse, qui le définit comme «un musicien ayant atteint une grâce, une aisance et une liberté prodigieuse» (24H, 2017) et comme un clarinettiste «phénoménal, en termes d’expressivité et de virtuosité» (Cronica Muzicala, 2020) au «jeu envoûtant» (Pizzicato, 2023)

Chambriste recherché, Damien Bachmann partage la scène avec des artistes emblématiques tels que les violonistes Janine Jansen et Gilles Apap, les pianistes Louis Schwizgebel et Béatrice Berrut ainsi que le Quatuor Ébène. Il a également eu l’opportunité de collaborer avec des personnalités comme l’actrice Julie Depardieu, Vincent Veillon ou le chef d’orchestre Charles Dutoit. Soliste accompli, il s’est illustré sur certaines des plus grandes scènes, accompagné d’orchestres de renom tels que le Sinfonieorchester Basel, l’Orchestre de Chambre de Genève, le Zürcher Kammerorchester, le Sinfonia Valais ou encore l’Ensemble Symphonique de Neuchâtel. On le retrouve également à l’affiche de festivals majeurs comme le Paléo Festival, les Crans-Montana Classics ou le Neuschwanstein Schloss Festival.

Professeur à la Musik Akademie Basel, il transmet sa passion à travers des masterclasses en Europe et en Chine, et est régulièrement sollicité en tant que membre de jury pour des concours internationaux. 

En 2010, il participe à la création du Puplinge Classique Festival, dont il assure la direction artistique pendant 12 ans. En 2021, il fonde à Genève, aux côtés de ses deux frères, les Schubertiades de Thônex, qui s’imposent déjà comme un rendez-vous incontournable pour les mélomanes.

Clarinettiste solo des CHAARTS Chamber Artists, Damien Bachmann est artiste officiel Buffet Crampon et joue des modèles Tosca ou Prestige.

 

 

Anthony Fournier

Chef d’orchestre suisse, Anthony Fournier se distingue par une approche exigeante et sensible du répertoire orchestral. Passionné par la transmission et le partage musical, il cherche à établir un dialogue entre interprètes et public à travers chacune de ses interprétations. Contraint d’interrompre sa carrière de violoniste en raison d’une dystonie de fonction, il se tourne alors vers la direction d’orchestre.

Formé à la direction en Italie et en Suisse (Master of Arts in Conducting, HEMU Lausanne), il a bénéficié des conseils de Paavo Järvi, Gianandrea Noseda, Johannes Schlaefli, David Reiland et Giuseppe Montesano. Son parcours l’a amené à collaborer avec de nombreux orchestres, dont l’Orchestre de la Tonhalle de Zürich, l’Orchestre National de Metz, le Sinfonietta de Lausanne, Les Musiciens du Louvre,  le Basel Kammerorchester, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse et l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, le Moravian Philharmonic Orchestra, le Szolnok Symphony Orchestra, le St-Petersburg Youth Symphony Orchestra, le Savaria Symphony Orchestra…

Anthony Fournier explore aussi bien le répertoire symphonique que lyrique. Il a notamment été chef assistant à l’Opéra National du Rhin, où il a dirigé « Guercoeur », chef-d’œuvre oublié redécouvert, lui permettant d’approfondir son travail sur l’opéra et de collaborer avec des artistes de renom.

Son talent a été reconnu en 2024, alors lauréat du Italian Conducting Competition « Alceo Galliera ». Il a reçu le Prix culturel de la ville de Sion en 2017.

Parallèlement à son activité de chef d’orchestre, il s’investit dans la création musicale, explorant de nouvelles formes d’expression en tant que compositeur et arrangeur. Il est notamment à l’origine de « The WIDE Show », témoignant de son désir d’élargir l’expérience du concert et de repousser les frontières des formats traditionnels.

Soucieux de transmission et d’innovation, il s’engage activement dans des projets pédagogiques, des masterclasses et des concerts participatifs, convaincu que la musique doit rester un espace d’échange et de découverte. Son engagement et sa polyvalence font de lui un artiste en constante évolution, attaché à proposer des interprétations authentiques et inspirées.

Il est le directeur musical de l’Orchestre Quipasseparlà depuis 2023.

 

 

 

Mathieu Charrière

En mars 2021, Mathieu Charrière, jeune chef français, s'inscrit dans la nouvelle génération de chef d'orchestre en remportant le prestigieux concours international de direction : la "Malta International Conducting Competition".

Mathieu Charrière commence ses études de direction au conservatoire de Besançon, puis les poursuit à l'École Normale Alfred Cortot de Paris dans la classe de Dominiques Rouits où il reçoit son diplôme à l'unanimité avec les félicitations du jury. Il devient alors assistant de Laurent Campellone à l'Opéra de Saint-Étienne à l'âge de 23 ans développant ainsi ses compétences dans le répertoire français symphonique et lyrique.

En parallèle, Il poursuit sa formation à la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Laurent Gay en obtenant un Bachelor et un Master de direction d'orchestre. A la fin de ses études, il a été l'assistant de Joël Alexander sur la production de Rigoletto au Grand Théâtre de Genève.

Il se perfectionne en étant sélectionné à participer à des master classes de renoms comme l'académie internationale de direction de Toulouse avec Tugan Sokhiev et l'Orchestre National du Capitole de Toulouse ou encore la Gstaad Conducting Academy animée par Guennadi Rojdestvenski, Neeme Jarvi et Leonid Grin.

Depuis, il s'est produit à l'Opéra de Tours, à l'orchestre des Pays de Savoie, à l'Opéra-comique comme assistant et à Odense comme assistant de Pierre Bleuse.

Passionné pour la pédagogie, il enseigne la direction d'orchestre au Conservatoire d'Annecy et transmet le plaisir de la pratique collective aux étudiants d'Annecy et du Conservatoire Populaire de Genève.

Donatien Bachmann

Donatien Bachmann commence ses études de basson à l’âge de 8 ans dans la classe d'Antoinette Baehler au CPMDT. À l'âge de 16 ans, il entre dans la classe d'Afonso Venturieri à la Haute Ecole de Musique de Genève, où il obtient un Bachelor of Arts en 2018. Il poursuit ensuite ses études à la Hochschule für Musik Basel dans la classe de Sergio Azzolini, obtenant son Master of Arts in Musikalischer Performance en 2020. Il se perfectionne ensuite dans la cité rhénane aux côtés du maestro italien dans le cadre d’une School of Excellence, se tournant notamment vers l’étude du basson baroque.

Donatien se produit régulièrement en tant que soliste avec divers ensembles, parmi lesquels l'Orchestre de Chambre de Genève, le Hamburger Harvestehuder Sinfonieorchester, l’Orchestre du Festival d’Ernen ainsi que le Kammerorchester Basel.

Souvent appelé à créer en musique de chambre et en orchestre, Donatien échange musicalement avec de nombreux talents de différentes générations. En tant que chambriste il joue aux côtés de Janine Jansen, Thimothy Ridout, Béatrice Berrut, Matthew Hunt ou encore Gilles Apap, et en orchestre sous la baguette de chefs renommés tels que Daniel Harding, Heinz Holliger, James Gaffigan, Alondra de la Para ou bien Charles Dutoit.

Bassoniste du Verbier Festival Junior Orchestra pendant trois ans, il est aussi membre fondateur du Basilea Wind Quintet en 2018, ensemble à vent formé de jeunes musiciens prometteurs issus de la Hochschule für Musik de Bâle et primé à la Orpheus Competition en 2019.

Quintuple lauréat du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse, lui valant de rejoindre en 2014 la Fondation Ruth et Ernst Burkhalter, Donatien s’est aussi vu attribué un 2ème Prix (1er non-attribué) au CNEM de Riddes en 2018 ainsi qu’un 3ème prix à la 8ème International Bassoon Competition Giaocchino Rossini.

En parallèle à ses activités de bassoniste, Donatien Bachmann se tourne vers la direction lors de son master à Bâle. Il débute sa carrière de chef d’orchestre en 2023 et dirige différents ensembles en Suisse alémanique.

Musicien curieux, turbulent et créatif, il décrit la musique comme solitaire, partagée, de transmission, non-élitiste, infinie et unique, ... mais surtout curative comme le dit si bien Albert Schweizer: «Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie: la musique et les chats».

Donatien Bachmann est soutenu par la Fondation Friedl Wald, la Fondation Kiefer-Hablitzel ainsi que le Pour-cent culturel Migros.